- in Femme by Stephanie R
Régime pour perdre du poids chez la femme

On le sait, hommes et femmes ne sont pas égaux devant la prise (et la perte) de poids. Pour autant tout n’est pas perdu : nous allons vous donner le meilleur régime pour perdre du poids chez la femme.
1. NE TOMBEZ PAS DANS LE PIÈGE DES RÉGIMES STRICTS
Les régimes stricts sont non seulement inutiles la plupart du temps mais en plus ils peuvent être dangereux
Des chercheurs espagnols ont récemment fait le lien entre les régimes hyper-protéinés très à la mode ces dernières années et un risque accru de calculs rénaux.(1)
Sans oublier l’effet yoyo qui va généralement avec un régime trop rapidement efficace pour être honnête. (2) Non seulement on reprend ce qu’on a perdu, mais on a droit à quelques kilos supplémentaires dans les six mois qui suivent la fin du régime. Et ce sont les seins qui trinquent en premier. Après avoir enchainé perte de poids et reprise de poids, la peau finit par se distendre irrémédiablement.
D’après le nutritionniste Jean-Philippe Zermati, 95% de ceux qui ont fait un régime reprennent leur poids initial, avec quelques kilos en plus. Déprimant non ?
Mais alors, quel régime pour une vraie perte de poids qui dure ?
2. AUGMENTEZ VOTRE RATION DE PROTÉINES
Sans tomber dans la diète ‘tout protéiné’, remplacez une partie de votre alimentation par des protéines. Contrairement à une diète entièrement protéinée, le fait d’augmenter les protéines et de limiter les glucides vous aidera à perdre du poids sans précipitation.
C’est le meilleur moyen d’éviter de se retrouver avec une poitrine en gant de toilette. Pensez à remplacer une portion de glucides (pain, pâtes etc) par une portion de protéines.
Par exemple, au lieu de manger une tartine le matin, mangez un œuf. Dans vos pâtes à la bolognaise, augmentez la quantité de viande et réduisez la quantité de pâtes. De cette façon vous ne souffrirez pas de la faim. Il est prouvé qu’augmenter son apport en protéines permet d’atteindre la satiété plus vite et de bruler plus de calories. (3)
3. FAITES LA PART BELLE AU BON GRAS
Que manger dans le meilleur régime pour perdre du poids chez la femme ?
Réponse : du gras.
Ça peut faire sourire mais c’est vrai. Les oléagineux en particulier, (amandes, noix, pistaches, noix du brésil etc) sont pleins de bons gras qui loin de menacer votre santé cardio-vasculaire vont vous aider à mincir et à rester mince.
Contrairement à la viande elles ne sont pas composées d’acides gras saturés, mais d’acides gras mono ou polyinsaturés.
Certaines comme la noix de Grenoble sont même riches en acides gras oméga-3, particulièrement bons pour le corps et le cerveau.
En cas de fringale due à la fatigue ou au stress, substituez une poignée d’amandes ou encore de noix du Brésil à la friandise grasse et sucrée dont vous aviez envie.
Elles sont riches en magnésium ce qui vous aidera bien mieux à faire baisser l’anxiété et la fatigue. De plus, une poignée quotidienne de noix pourrait faire baisser votre taux de mauvais cholestérol et votre risque de maladie cardiaque de 30%. (4)
En dehors de ça, privilégiez : huile d’olive, huile de colza (vierges), poissons gras, oléagineux, graines de lin, de tournesol, avocat, olives… Sans oublier qu’un apport suffisant en gras est essentiel à une belle peau.
4. FAITES LA CHASSE AU MAUVAIS GRAS ET AUX SUCRES
En 20 ans aux USA le taux d’obésité a doublé. Et pourtant la mode du 0 % de matière grasse y fait fureur depuis cette époque. Le drame c’est que dans les produits dit de régime, les graisses, bonnes et mauvaises sans discrimination ont été remplacées par le sucre.
C’est d’autant plus dommage que nous l’avons vu les bons gras sont bénéfiques pour la silhouette. Ce sont les graisses animales (acides gras saturés) dont il est recommandé de ne pas abuser pour préserver sa silhouette et sa santé cardio-vasculaire.
Aux États Unis les nouvelles recommandations officielles en termes de consommation de graisses sont désormais les suivantes :
-Les lipides doivent constituer 20 à 35% des calories consommées dans la journée.
-Les graisses saturées doivent se limiter à 10% des calories quotidiennes (200 calories pour une journée à 2000 calories)
-Les graisses trans (graisses hydrogénées) ne doivent pas dépasser 1% de votre ration calorique quotidienne.
Mais comment s’y retrouver ? Pour limiter les graisses saturées il suffit d’éviter les graisses animales comme le lard, le gras du poulet ou les viandes rouges trop persillées.
Les gras trans, eux sont souvent présents dans les biscuits et viennoiseries industrielles, et les produits pré-frits industriels. Ça tombe bien, ces aliments sont également bourrés de sucres.
Et le sucre, on ne le répètera jamais assez c’est vraiment le pire ennemi de la ligne.
Une étude de 2011 a même prouvé qu’un régime qui consistait à limiter ses apports en glucides deux fois par semaines sans se priver de graisses était aussi efficace qu’un régime allégé en calories suivi tous les jours.(5)
5. JEÛNEZ UNE FOIS PAR SEMAINE
On appelle ça le jeûne intermittent. Loin d’être un régime c’est une habitude alimentaire. Il consiste à alterner des périodes de jeûne de 12h à 24h et des périodes d’alimentation normale.
On peut pratiquer le jeune intermittent au quotidien en ne mangeant plus après 20h et en supprimant le petit-déjeuner. Mais pour ceux qui tiennent à ce moment de la journée il y a plein d’autres façons de faire.
Il est prouvé que le jeûne intermittent favorise la perte de poids et permettrait même de guérir certains patients atteints de diabète de type 2. (6)
Le jeûne intermittent
Le jeûne intermittent hebdomadaire est une bonne option pour commencer : Il s’agit, une fois par semaine, de se priver de nourriture pendant 24heures tout en buvant à volonté thé, café tisanes.
En effet, durant la période de jeûne, 12 heures après le dernier repas, le corps commence à bruler des graisses qu’il n’a pas l’occasion de bruler en temps normal. Dont, oui mesdames, cette culotte de cheval qui ne veut pas vous quitter.
En pratique, vous pouvez commencez le jeûne après le petit-déjeuner du mardi (par exemple) et recommencer à manger au déjeuner du mercredi.
L’avantage de cette technique c’est qu’elle permet de dépasser le blocage psychologique qui empêche souvent les gens de tester le jeûne. En effet, vous ne passerez pas une seule journée sans faire au moins un repas. À faire une à deux fois par semaine.
6. TESTEZ LE 5:2
Inspiré par le modèle du jeûne intermittent, ce régime très à la mode outre-manche propose, deux fois par semaine (pas d’affilée), de limiter votre prise alimentaire à 500 calories par jour.
Il est censé être plus facile à vivre pour les personnes actives qui craignent une privation de nourriture trop longue. Il est vrai qu’entre les enfants, le travail, les courses et les corvées du quotidien les femmes ont des raisons de craindre la baisse de forme.
Pour celles-là, le régime 5:2 peut-être une solution.
Attention cependant, 500 calories c’est tout de même très peu
1 œuf au plat, 1 avocat, 100 gr de brocolis, 1 yaourt nature, 1 tranche de pain au blé complet et 1 pomme.
Vous l’aurez compris, pour perdre du poids quand on est une femme, savoir quand et comment manger est presque aussi important que le fait de savoir quoi manger pour perdre du poids.
Choisir le meilleur régime pour perdre du poids chez la femme c’est plus facile que ca l’a jamais été. Commencez par éliminer les aliments que font grossir.
References pour perdre du poids chez la femme :
Crédit photo David C. CC Attribution-NonCommercial-NoDerivatives
- High-protein diets and renal status in rats. Nutr Hosp., 2013 Jan-Feb
- Relation between dieting and weight change among preadolescents and adolescents. Pediatrics. 2003
- The effects of high protein diets on thermogenesis, satiety and weight loss: a critical review. J Am Coll Nutr. 2004 Oct
- Effect of tree nuts on metabolic syndrome criteria: a systematic review and meta-analysis of randomised controlled trials. BMJ Open, 2014
- « Intermittent, low-carbohydrate diets more successful than standard dieting, study finds. » ScienceDaily.
- Intermittent fasting: a dietary intervention for prevention of diabetes and cardiovascular disease? British Journal of Diabetes and Vascular Disease, April 2013