- in Homme by Stephanie R
Comment perdre des fessiers rapidement chez l’homme

Le fait d’avoir des fesses volumineuses n’est plus considéré comme un problème par de nombreuses femmes : la mode des starlettes callipyges en a aidé beaucoup à se réconcilier avec leurs rondeurs. Mais chez les hommes c’est une autre histoire : avoir du ventre c’est mal, mais avoir des fesses c’est l’horreur absolue ! Pourquoi elles grossissent et comment perdre des fessiers chez l’homme ? Pas de panique, on vous explique.
Type gynoïde vs type androïde
Normalement la répartition des graisses chez l’homme et la femme obéit à des différences d’ordre hormonal.
- Chez les femmes, les graisses sont réparties sur les hanches et les fesses. C’est ce qu’on appelle le type gynoïde.
- Chez l’homme c’est autour du ventre que les graisses sont réparties. Cette répartition des graisses qui forme un tronc volumineux et un bas du corps mince se nomme le type androïde.
À la ménopause, les femmes voient souvent leur répartition des graisses changer en même temps que leurs taux d’hormones féminines chutent. Elles prennent alors un profil androïde, s’affinant des fesses et des cuisses mais grossissant du buste et du ventre.
Chez l’homme le phénomène inverse est moins connu mais tout aussi réel avec l’apparition d’une silhouette en U à la place de l’habituelle silhouette en V masculine.
Comprendre la féminisation de la silhouette
Plusieurs causes peuvent expliquer une prise de poids au niveau des fessiers, dont certaines maladies mais aussi des causes hormonales liées à l’alimentation et à l’environnement.
L’hypothyroïdie
C’est une cause un peu particulière qui peut expliquer qu’un homme prenne des fessiers. Il s’agit d’une mise en sous-régime de la glande thyroïde. C’est cette glande qui fabrique les hormones thyroïdiennes, nécessaires à la régulation du métabolisme et à celle des hormones sexuelles. Une hypothyroïdie entraîne notamment un ralentissement du rythme cardiaque, une fatigue persistante, et touche 5 à 7 fois plus les femmes que les hommes. Elle peut entraîner une modification du métabolisme de la testostérone, d’où une certaine féminisation.
L’exposition aux perturbateurs endocriniens
Certains produits ménagers, des cosmétiques et même des ustensiles de cuisine contiennent des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire des substances qui perturbent la sécrétion naturelle des hormones sexuelles. Vos meubles, la peinture de vos murs mais aussi certaines poêles antiadhésives, ou encore l’excès de soja peuvent être responsables d’un dérèglement hormonal qui entraîne prise de poids et féminisation de la silhouette masculine. Les principaux perturbateurs endocriniens sont les suivants : Bisphénol A, Parabènes, Phtalates, Benzophénones, Triclosan et Triclocarban.
L’obésité
la prise de poids excessive dérègle également le système hormonal et c’est ce qui explique une hypertrophie mammaire fréquente chez les hommes obèses. En effet, il est prouvé que les cellules graisseuses peuvent stimuler la transformation de la testostérone en oestrogènes (hormones sexuelles féminines) par l’organisme. (1)
L’alimentation pour perdre des fessiers chez l’homme
Pas de miracle, un homme qui souffre d’un excès de graisse localisé au niveau du fessier, ne pourra pas, sauf liposuccion, s’en débarrasser sans éliminer une partie de sa graisse corporelle. Bref, une alimentation adaptée à la perte de graisse est incontournable. Appliquer des principes nutritionnels qui aident à perdre du poids rapidement, ou encore tester le jeûne alternatif peut avoir un effet encore plus rapide que chez la femme. Consommer des protéines, des bons lipides et des fruits et légumes variés tout en limitant autant que possible les glucides (pizza, pâtes, pain pommes de terres, céréales, surtout non complètes).
Mais si les raisons qui ont fait prendre du fessier à un homme sont hormonales, il faudra également rééquilibrer ses taux d’hormones mâles. Pour cela, perdre du gras sur l’ensemble du corps est important, mais un régime riche en aliments qui stimulent la production de testostérone peut être envisagé. Vous pouvez même tenter de prendre une supplémentation en oligo éléments et vitamines qui boostent la testostérone. Privilégiez entre autres :
- Huîtres : Ces fruits de mer sont la plus riche source de zinc qui soit. Le zinc est un oligo-élément indispensable à la synthèse de la testostérone.(2)
- Chocolat noir : Il est riche en magnésium, lequel aiderait à conserver des taux de testostérone normaux (3).
- Vitamine D : Indispensable pour lutter contre la déprime et en prévention d’un grand nombre de maladies, la vitamine D est également nécessaire à la production de testostérone.
- Tribulus terrestris : cette plante est scientifiquement reconnue pour sa capacité à booster les taux de testostérone.
- Fenugrec : Utilisée dans la cuisine indienne et la médecine ayurvédique, cette épice booste aussi les taux de testostérone.
Mais aussi
- Thé vert : Il aide à brûler les graisses et vous donnera l’énergie nécessaire à suivre vos entraînements sportifs.
Quel sport pour perdre des fessiers chez l’homme
La pliométrie et perdre des fessiers
Ce sont des exercices de gymnastique à réaliser selon le principe de la force explosive : pompes sautées, traction à la barre sans arrêt, squats avec extension Permet de perdre des calories et de tonifier les muscles sans prendre trop de masse (quand on a déjà des fesses un peu volumineuses, pas la peine d’en rajouter pour le moment). Idéal pour remodeler les fessiers et les muscler en les affinant.
Le cardio pour perdre des fessiers
Pour perdre du gras rapidement sur l’ensemble du corps sans gonfler, c’est à dire pour sécher, le cardio training est hyper efficace. Courrez, nagez ou faites du vélo de façon intensive pendant 30 minutes au moins deux fois par semaine.
Image : Spencer Means CC BY-SA 2.0
(1)Aromatase, adiposity, aging and disease. The hypogonadal-metabolic-atherogenic-disease and aging connection. Medical Hypotheses, 2001.
(2)Effect of zinc administration on plasma testosterone, dihydrotestosterone, and sperm count. Archives of Adrology, 1981.
(3)Magnesium effect on testosterone–SHBG association studied by a novel molecular chromatography approach. Journal of pharmaceutical and Biomedical Analysis, 2009.